L'agriculture de conservation est une des voies possibles pour les productions agricoles. Celle-ci vise à protéger les sols de l'érosion, limiter leur appauvrissement et préserver les ressources naturelles (eau et air) tout en optimisant les rendements des cultures.
Dans ce but, l'implantation de couverts végétaux dans les zones d'implantation est une des méthodes les plus efficaces pour limiter l'érosion et les pollutions diffuses.
Cette pratique est une des bonnes pratiques recommandées d'agriculture durable.
En quoi cela consiste ?
Très simplement, il s'agit de laisser une flore présente sur les sols (implantée ou spontanée/indigène) entre les rangées.
Quels sont les bénéfices d'une telle pratique ?
Economiques tout d'abord : cette pratique implique un réduction du labour et donc une économie du temps et du carburant. Elle permet un gain de rendement, lié à la réduction de l'érosion et du ruissellement.
Agronomiques, ensuite : le sol voit ses propriétés physiques améliorées, une biodiversité accrue, une capacité d'emprisonnement du carbone accrue, ainsi que de limiter le risque d'innondation des parcelles.
Enfin, l'implantation de couverts végétaux permettra d'accéder aux écorégimes prévus dans les nouvelles modalités de la PAC 2023-2027, et de générer des "crédits carbone" dont les modalités de revente seront définis en 2023 par la Comission Européenne.
